La CNV nous situe dans un niveau de subtilité bien au-delà d'un langage spécifique. Notamment, lorsqu'elle est complètement intégrée au plus profond de soi. La communication bienveillante est bien plus complexe que la simplicité qu'elle semble transpirer. Pour aller plus loin:
Marshal B. Rosenberg. 1999. Les mots sont des fenêtres. Ou bien ce sont des murs. Edition: Syros
Girafe ou chacal ? Introduction à la CNV... - épanews
Pourquoi Marshall B. Rosenberg a-t-il choisi la girafe pour représenter la communication non violente et comment fonctionne t-elle? Pourquoi la girafe? Marshall B. Rosenberg a choisi la girafe pour représenter la communication non violente car c'est l'animal qui a le plus gros cœur et que la CNV vise à favoriser des échanges où nous donnons à partir d'un élan du cœur, et aussi car la girafe peut prendre de la hauteur et voir loin avec son long cou. Le langage « non CNV » est lui, représenté par un chacal. Le processus de la communication non violente:
Ce qu'on appelle le processus OSBD (Observation, Sentiment, Besoin, Demande) se décompose comme cela:
1. L'observation des faits
Premièrement, il s'agit de décrire les faits de façon neutre, sans jugement ou évaluation. En effet, le but est d'ouvrir le dialogue avec son interlocuteur plutôt que de le fermer en émettant un jugement et en mettant l'autre personne sur la défensive. Car dans ce cas, elle ne sera plus du tout disposée à nous écouter.
Girafe ou chacal ? Quelques mots sur la Communication Non Violente (CNV) (2 min) – Le Fil Psy
Communication Non Violente: quand apprendre à communiquer avec le langage girafe change la vie
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La girafe est l'animal symbole du langage du cœur. Marshall Rosenberg a choisi la girafe comme symbole de la communication non violente car c'est l'animal terrestre qui a le plus gros cœur proportionnellement. Apprendre à parler avec le langage girafe est un chemin de liberté, de cohérence et de lucidité! En langage girafe, nous devons garder à l'esprit que nous avons le choix dans tout ce que nous faisons. Nous ne faisons jamais quelque chose que nous n'avons pas choisi. Marshall Rosenberg affirme que nous payons forcément un jour ou l'autre ce que nous faisons qui ne vient pas du don naturel, qui ne vient pas du cœur, ce qui est fait par honte, devoir ou obligation, peur de la punition, pour obtenir une récompense ou de l'amour. Pour lui, le bonheur réside dans les deux points suivants:
sortir du jeu de "qui a raison, qui a tort",
comprendre qu'on a toujours le choix dans toutes nos actions.
Est-ce que tu serais d'accord pour qu'on cherche une solution ensemble? Est-ce que tu serais d'accord pour…? Le processus de la communication non violente peut être utilisé:
A l'intérieur de soi: écoute de soi (auto-empathie), empathie silencieuse (on cherche à savoir ce que ressent l'autre sans rien dire)
A l'extérieur de soi: écoute de l'autre (empathie) et l'expression de soi (expression authentique). Exemple lors de la gestion d'un conflit entre enfants. Même si l'application du processus de manière formelle peut sembler un peu artificielle au départ, avec l'expérience, elle deviendra plus naturelle. Dans un premier temps, cette structure peut être un guide sur lequel s'appuyer:
Quand je vois… je me sens… car j'ai besoin de…/ car ce qui est important pour moi, c'est… Est ce que tu serais d'accord pour…? A vous de tester! Et n'hésitez pas à me dire ce qui s'est passé dans les commentaires ou sur la page Facebook. Pour en savoir plus, je vous encourage à lire ces livres sur la communication non violente.
Par exemple si je dis à mon compagnon en rentrant chez moi: « Putain Bonno, y' en a partout là, ta vaisselle dans l'évier, tes chaussettes par terre, du dentifrice dans la salle de bains, pffff j'en ai marre, tu ranges rien, tu nettoies rien, t'es bordéliqueeeeeeee! », je doute que lui prenne l'envie de s'agenouiller devant moi en me remerciant pour ma vulnérabilité et que ça l'inspire à me soutenir dans l'ordre et la beauté que je souhaite tant…Pour l'avoir vécu 🙂 il va plutôt se défendre, m'attaquer en retour: « C'est toi qu'a un balai dans le c……! » ou prendre de la distance, genre: « Parle toujours… je fais ma life ». Si j'écoute les besoins universels humains derrière ma phrase:
« Putain Bonno, y' en a partout là, ta vaisselle dans l'évier, tes chaussettes par terre, du dentifrice dans la salle de bains, pffff j'en ai marre, tu ranges rien, tu nettoies rien, t'es bordéliqueeeeeeee! »
Si j'essaie d'entendre derrière les mots ce à quoi cette personne aspire (moi en l'occurence;)), j'entends des besoins d'ordre, harmonie, beauté, voir même une paix et clarté intérieure et du coup de la disponibilité.
Le langage chacal et giraffe video
Pourquoi un langage Chacal? et bien parce que toute communication basée sur la domination de l'autre, la violence par les menaces et les insultes représente l'attitude du Chacal. Ce dernier représentait les collègues de Rosenberg qui le guettait à chaque sortie de l'école pour l'insulter et le rouer de coups. Exemple: un père à son enfant: tu es stupide, tu ne peux même pas résoudre cette équation mathématique? Tandis que notre gentille girafe, elle va lui exprimer ses émotions et son humeur, et elle va lui laisser aussi la liberté de répondre par un oui ou un non à sa demande exprimée. Exemple: tu sais mon fils! quand tu ne sais pas comment résoudre l'équation, je suis de mauvaise humeur (expression). Car, j'ai besoin de voir que tu t'en sortes très bien avec les maths (besoin précisé). En somme, et selon M. B Rosenberg pour avoir un bon résultat dans une communication interpersonnelle, il faut suivre les quatre étapes de la CNV:
1. L'observation des faits de façon neutre (parler des faits avec objectivité sans rentrer dans le jugement de l'autre)
2.
- Le langage chacal et girafes
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- La langue girafe - Le processus de la communication non violente
- Le chacal déguisé en girafe - l'apprentissage de la CNV en pratique
…
Instant en suspens. J'essaye de rentrer en lien: « on ne parle plus de ce sujet mais est-ce qu'on peut parler de cette contrariété ». « Non »
Je suis piquée et je commence par être submergée par mes émotions…mais je n'en ai déjà plus tout à fait conscience, alors j'ironise: « Alors on fait semblant que tout va bien et on parle d'autre chose ». L'Autre sur un ton agacé « J'ai besoin de silence… »
« Et bien puisque tu as besoin de silence, je vais respecter ce besoin et te laisser déjeuner en paix »…dit avec un ton cinglant, parfaitement cynique. Et sur ces mots je me lève, rentre dans le café et me mets au comptoir pour manger en papotant avec les personnes qui y travaillent. Bon…clairement là j'ai mis mes oreilles de girafe sur ma tête de chacal et j'ai formulé des mots enrobés de miel bien éloignés de mon ressenti et d'une intention de me mettre en lien avec l'Autre. L'Autre d'ailleurs vexé comme un pou sera fâché de ma réaction pendant quelques temps…
Et il nous faudra tout notre amour et notre envie de nous remettre en lien pour reparler de cet épisode, de ce qui nous a traversés en cet instant et nous pardonner…
Alors qu'est-ce qui s'est passé?